Non à l’or illégal en Guyane française
Les activités d’orpaillage illégal en Guyane française détruisent la forêt amazonienne et les cours d’eau. C’est pourquoi l’association Fonds Français d’environnement mondial (WWF-France) a lancé une campagne « Non à l’or illégal ». Depuis plus de deux ans, la campagne sensibilise l’industrie de la bijouterie à la problématique de l’or illégal. Ce travail a pu se faire avec l’appui de l’Union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, des pierres et des perles (BJOP) mais aussi celui de la Fédération nationale des horlogers, bijoutiers, joailliers et orfèvres (HBJO) et du Syndicat Saint Eloi. Cette campagne a permis d’atteindre également le consommateur qui s’est ainsi de plus en plus soucié de l’origine de l’or. En effet, désormais avant d’acheter, le consommateur français s’intéresse à l’origine de l’or, aux conditions de son extraction, pour choisir un or 100% traçable et responsable. En réalité, le constat est aujourd’hui le suivant : il est impossible de savoir d’où vient l’or que l’on achète en France. C’est pourquoi il est important de sensibiliser toute la chaîne à l’importance d’un or propre et légal. Une solution de traçabilité pourrait arranger les choses. Tout comme pour le bois, on pourrait de cette façon lutter plus efficacement contre le blanchiment de l’or illégal.
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