Les certificats de l’or, 2e Partie
La première série de certificats payables au porteur est apparue en 1882. A cette époque, les certificats ne désignaient pas une personne en particulier. De ce fait, ils étaient transférables et n’importe quel individu pouvait les racheter pour l’équivalent en or correspondant. A partir de 1882, toutes les séries émises n’étaient pas nominatives sauf les séries de 1888, 1900 et 1934. Ces dernières ont été soumises à des dépositaires particuliers comme ce fut déjà le cas auparavant. Un travail graphique innovant et complexe a souvent été mis en place sur les différentes séries de certificats d’or surtout à partir de 1882. En 1905, voient le jour les premiers certificats portant des numéros de série dans les coins. Par ailleurs, de tous temps ces certificats ont été imprimés en deux tailles, une grande et une petite. En 1934, une mention « comme autorisé par la loi » apparaît sur les certificats. Le rachat devient alors dans ce cas réservé à certaines entités. Désormais, les certificats sur l’or jouent un rôle déterminant pour les investisseurs avant tout. Ils peuvent ainsi acquérir de l’or sans le détenir physiquement. Les banques privées qui gardent l’or physique sont en mesure d’émettre de tels documents pour les délivrer aux détenteurs des certificats un droit de propriété. Le titulaire de ce droit est donc réellement propriétaire de l’or acquis et peut le revendre s’il le souhaite.
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