L’échange obligataire souverain grec, survenu cette semaine, avait pourtant connu l’issue espérée et attendue, aboutissant à l’effacement de 104,2 milliards d’euros de créances du pays. Pourtant, le métal jaune reste de marbre. Par ailleurs, l’accumulation des tensions géopolitiques au cœur du Moyen-Orient et, plus particulièrement, du programme nucléaire iranien suscite de plus en plus d’inquiétudes. Israël annonce même sa résolution à « agir de manière préventive », d’après une note de recherche publiée cette semaine par ING. Là encore ; rien. La relique barbare ne bouge pas d’un iota.
Inutile toutefois de s’alarmer ; selon le négociant en métaux de Mitsubishi, Triland Metals, « les achats sur repli sont toujours de mise, notamment de la part d’investisseurs couvrant leurs positions courtes et de la baisse du dollar ». Les experts estiment néanmoins que le métal jaune commence à perdre un peu de vitesse, dès lors que l’on avoisine les 1.705 dollars l’once. Une résistance à casser pour pouvoir reprendre la course vers les 1 800 dollars.
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