Après s’être intéressés au Ghana, la Côte d’Ivoire et le Mali, les deux principaux miniers sud-africains, Randgold et Anglogold, se sont tournés vers les richesses sous-terraines du Congo, où le chantier d’une toute nouvelle mine, située dans la province de Kibali, progresse rapidement et devrait accéder en phase d’exploitation d’ici la fin de l’année.
Selon les prévisions des géologues, la mine devrait avoir un rendement de pas moins de 20 tonnes d’or par an et ce, jusqu’en 2031 ! Les promoteurs des géants miniers Anglogold et Randgold précisent que plus de la moitié des bénéfices (52%) produits par la mine resteront au Congo sous forme de taxes et de dividendes. Tandis que 48% seront perçus par les actionnaires.
Cependant, il aura fallu faire preuve de beaucoup de persuasion et de bonne volonté pour faire accepter cette mine aux populations locales. En effet, l’ouverture de la mine à provoqué la délocalisation de deux villages complets et d’un cimetière. En contrepartie, les investisseurs ont donc fait construire deux nouveaux villages, une église et deux écoles.
Ceci étant la partie la plus facile, puisque la véritable difficulté vient de la position géographique même de la mine, qui se situe au Nord Est du Congo, zone particulièrement instable à cause des groupes armés qui y sévissent. Le PDG de Randgold fait cependant entière confiance au gouvernement Congolais pour assurer la sécurité et l’ordre…
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