La crise européenne aurait-elle eu raison de l’or ?
Les faits sont indéniables : après avoir atteint des sommets durant l’été 2011 et vu la flambée de son cours d’environ 180 % en 5 années (atteignant presque les 2 000 dollars l’once au mois de septembre dernier), l’once d’or encaisse, depuis la fin du mois de septembre dernier, des corrections répétitives. Et la conjoncture économique est pourtant loin d’être au beau fixe ou même de montrer des signes de reprise. Jeudi 15 décembre, l’once naviguait, pour la première fois depuis le début de l’année, en dessous du palier technique des 1 600 dollars l’once.
Est-ce la fin ? Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que l’or est loin d’être le seul métal à avoir encaissé une chute ces dernières semaines : le platine et l’aluminium sont en tête des baisses, en l’occurrence. Sans compter que l’évolution fulgurante du cours de l’or allait forcément impliquer une série de corrections à court terme, engendrée par une multitude facteurs, aussi bien structurels que conjoncturels. Mais c’est surtout et avant tout la morosité des Bourses qui explique la chute libre du cours de l’or. Les investisseurs, n’obtenant que des bénéfices très réduits, choisissent de prendre leurs bénéfices sur leurs investissements en métaux précieux.
Néanmoins, l’or nous redonne espoir en ce début d’année avec une évolution positive hier, lundi 2 janvier, de 1.35 %; soit une clôture à 1566 dollars l’once. Et la journée semble débuter sur la même tendance !
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