L’or joue les montagnes russes
Un été placé sous le signe des records
Plusieurs facteurs ont contribué à hisser l’or vers les sommets qu’il a enchaîné en l’espace de quelques semaines.
Tout d’abord, les taux d’intérêt dont le niveau particulièrement bas avait eu pour effet de rebuter les investisseurs, les éloignant automatiquement de tout achat d’obligations. Il était donc naturel de se tourner vers les actifs susceptibles d’être appréciés, l’or en tête.
De plus, les inquiétudes accumulées concernant les dettes souveraines européennes, sont venues s’associer à la panique américaine -et mondiale- face à une impasse budgétaire entre démocrates et républicains, pour dévaluer considérablement les monnaies de papier (euro et billet vert) aux yeux des investisseurs. Ne restait donc plus qu’à s’assurer un bon bouclier ; l’or.
Cette crise monétaire/budgétaire/d’endettement s’était éternisée de juillet à août, jouant même les prolongations en septembre, donnant à l’or -désormais considéré comme LA valeur refuge ultime– l’occasion de réaliser des records historiques en un temps tout aussi record. Le « grand final » avait eu lieu le 6 septembre dernier lorsque le cours de l’or avait atteint le sommet sans précédant de 1 923 dollars l’once.
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