Zone euro et Or – Parfois, ça aide…parfois pas !
Comme ça été le cas pour la Grèce et l’Italie.
En Grèce, les pourparlers particulièrement pénibles qui tentent de constituer un gouvernement d’union nationale, ne font qu’approfondir le drame politique d’un pays dont la situation économique suscite déjà les plus hautes inquiétudes.
De son côté, la troisième économie de la zone euro vit l’une des périodes les sombres de son histoire. En Italie, l’annonce lundi dernier de la démission imminente du premier ministre Silvio Berlusconi (qui depuis à vraiment démissionné) est venue s’ajouter au franchissement des taux d’obligations à 10 ans du pays d’un niveau record (7%). Le tout a eu pour effet de semer une pagaille paniquée au sein des marchés qui craignent –et à juste titre- que l’instabilité politique et économique de l’Italie n’affecte une économie mondiale qui tient à peine en un équilibre déjà largement précaire.
« En clair, l’or en tant que valeur refuge a bénéficié de ce qui apparaît comme une catastrophe au ralenti au cœur de la zone euro », conclut simplement Ross Norman, directeur du courtier spécialisé Sharps Pixley.
William Adams (société financière britannique Fast Markets), quant à lui, prédit des perspectives particulièrement alarmantes : « Avec la contagion de la crise de la dette à l’Italie, la situation s’est détériorée et repousse encore la perspective d’une résolution permanente de la crise…ce qui plaide en faveur de l’ ».