Depuis le début du mois de septembre, le billet vert connaît une période noire qui le replonge dans l’abysse sans fin de l’endettement et de l’inflation. Ainsi, le dollar, atteignant déjà son plus bas niveau, perd considérablement du terrain dans la sempiternelle compétition qui l’oppose à l’euro qui, de son côté, réussit à regagner une partie de la confiance que les investisseurs s’étaient résolus à retirer à toute forme de devise. Du coup, les opérations d’acquisition de métaux précieux libellés dans la monnaie américaine ont automatiquement le vent en poupe. Et si le métal jaune figure en tête de liste de ces achats c’est essentiellement parce que, au cour même de la crise des derniers mois, l’or n’a pas cédé une once de sa popularité. Terminant la semaine dernière sur un cours haussier de 1741 dollars (enregistré vendredi, sur le fixing du London Bullion Market), le prix de l’once d’or marquait ainsi une nette progression par rapport à la semaine précédente (1642,50 $). Une évolution qui fait indéniablement de l’or LE métal populaire de l’année.
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