L’économie suisse dépend de ses réserves d’or…
C‘est en tout cas ce qu’affirment les analystes et experts suisses eux-mêmes. Ils traduisent ainsi leur profonde inquiétude quant aux décisions prises par la BNS concernant les réserves nationales en métal jaune.
Il faut admettre que le jugement des dirigeants de la Banque Centrale helvétique à ce niveau laisse grandement à désirer, surtout lorsqu’on sait les records impressionnants réussis par l’or depuis plus d’une décennie. La Banque nationale a en effet vendu plus de la moitié de ses réserves d’or au cours des dix dernières années. Pas très avisée comme décision, si l’on croit le conseiller national Luzi Stamm (AG) qui juge que l’initiative de l’UDC « arrive au bon moment, car le peuple suisse commence à se rendre compte que ces ventes d’or étaient une erreur ».
Rappelons que l’UDC avait récemment lancé l’initiative « Il faut sauver l’or suisse », dont le principal but est d’empêcher les ventes d’or de la Banque nationale suisse (BNS).
Oskar Freysinger, conseiller national valaisan, y apporte son propre grain de sel, appuyant l’opinion de son homologue : « La BNS a jugé ses réserves d’or ‘superflues’ et a commencé à vendre à vil prix ce patrimoine appartenant pour une grande part aux collectivités suisses ». Et les critiques d’experts fusent de toutes parts ; le conseiller national Lukas Reimann (SG) renchérit, tout aussi réprobateur et jugeant que les réserves d’or représentent la pierre angulaire de la marge de manœuvre et de l’indépendance helvétique.
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