Quand la flambée de l’or ressuscite l’industrie minière…
On la croyait morte et enterrée sous les décombres laissés par le ras de marée de la crise de 2008. Pourtant, l’industrie minière retrouve aujourd’hui une nouvelle vie, et ce notamment grâce aux quelques 1850 dollars qui fixent le prix approximatif de l’once d’or. Une évolution assez phénoménale, si l’on considère les modestes 250 dollars l’once enregistrés en 1999 !
Ce succès grandissant du métal jaune offre donc aux vieux gisements américains, britanniques, canadiens et autres, une inestimable chance de résurrection. Durant des années, l’industrie minière avait surtout souffert de la raréfaction des ressources et de la flambée des coûts d’extraction.
L’un des meilleurs exemples à ce niveau demeure le camp de Chibougamau (Montréal) qui, après 5 décennies d’activité, avait fermé ses portes en 2008 suite à la chute des prix. Il faudra attendre 2011, année durant laquelle le cours de l’or flambe littéralement (+40% en un an) pour redonner de l’espoir à René Galipeau, PDG du groupe Nuinsco ; « Des centaines de mineurs partirent quand la production fut fermée après des années de problèmes opérationnels et financiers. Mais un travail sur seulement deux mines pourrait mener à la réouverture du camp Chibougamau… et au retour de mineurs pour accélérer la résurrection de la région.»
Et Nuinsco est loin d’être un cas isolé. Ken Jones, manager marketing de la société joaillière Clogau Gold (ancien détenteur des droits sur la mine Clogau, plus grosse mine d’or du Royaume-Uni) se montre tout aussi optimiste ; « Quand nous avons fermé la mine, il était devenu trop cher de l’exploiter mais avec le prix croissant de l’or, nous réfléchissons à rouvrir la mine de Clogau ».
Voilà qui annonce des jours très heureux pour une industrie minière/aurifère qui n’y croyait presque plus !
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