Des marchés confiants avant le Jackson Hole

L’once s’approche des 1.900 dollars à Londres

Or : l’once s’approche des 1.900 dollars à Londres.

(CercleFinance.com) – Au terme du premier fixing de ce mardi à Londres, l’once de métal jaune cotait 1.886,50 dollars (+ 9 dollars par rapport au fixing record d’hier après-midi de 1.679,50 dollars) et 1.301,75 euros (- 1,4 euro).

Selon les cours du marché de Londres, la référence pour les échanges de métal physique via des lingots “monétaires” de 400 onces qui est utilisé par nombre de groupes miniers, il s’agit d’un nouveau record absolu. En euros, le record absolu de 1.303,185 euros date d’hier matin. C’était la première fois que la barre des 1.300 euros était enlevée à Londres.

Signalons que cette nuit à Hong Kong, sur les marchés de l’or au comptant qui ceinturent pratiquement toute la planète, un autre record proche de 1.907 dollars a été atteint. Mais il a été suivi d’une correction qui a ramené l’once vers 1.880 dollars sur le ‘spot’ à cette heure.

Triland Metals, le courtier de Mistubishi, soulignait ce matin la trajectoire “parabolique” que l’or continue de suivre, le tout dans des volumes et une volatilité élevés.

Tout y concourt : les craintes sur les dettes souveraines des plus grands Etats occidentaux, qui plombent les obligations d’Etat ; la perspective d’un ralentissement, sinon d’une récession, qui a plombé les actions ; et maintenant l’éventualité d’un “QE 3” de la part de la Fed.

Nombre d’intervenants misent en effet sur le symposium de banquiers centraux prévu vendredi prochain à Jackson Hole, dans le Wyoming. Cette réunion pourrait éventuellement voir Ben Bernanke, le patron de la banque centrale américaine, ouvrir la voie à un nouveau programme d’assouplissement quantitatif ‘QE 3’, comme ce fut le cas l’année dernière avec le “QE 2”. Les cours des matières premières en avaient profité.

Dans ce contexte, les ETF aurifères, ces fonds indiciels basés sur la valeur de l’or, suscitent de nouveau une attention croissante. Il s’agit d’un des outils permettant de jauger la demande d’or des investisseurs. En outre, la négociation de produits dérivés sur l’or sur des marchés comme le COMEX a été durcie ces derniers temps, tant d’un point de vue tarifaire que réglementaire.

L’encours de lingots adossé au premier de ces produits financiers qui permettent de jouer l’or depuis la Bourse, le SPDR Gold Shares américain, a connu une évolution erratique ces derniers jours. Le 8 août, il frôlait les 1.310 tonnes, signant ainsi un gain de l’ordre de 105 tonnes (+ 8,7% en volume) en un mois. Cet encours a ensuite chuté jusqu’à 1.260 tonnes, le 15 août, ce qui tendrait à signaler des sorties de certains investisseurs. Il se situait à 1.284,40 tonnes hier soir.

Ce matin, Jim Ross, responsable des fonds indiciels chez State Street Global Advisors, déclarait que l’encours du fonds SPDR Gold Shares avait récemment dépassé celui du fonds SPDR S&P 500, investi en actions sur l’indice américain de référence correspondant. A ce jour, le SPDR Gold Shares est “le plus grand ETF au monde”, selon M. Ross.

Les fonds indiciels répliquent servilement la performance d’un indice ou d’un actif, à la différence des fonds communs de placements classiques à gestion discrétionnaire.

‘C’est historique, le plus gros fonds géré dans le monde n’est plus un fond actions mais un fond or (SPDR Gold Trust) … Méfiance !!!’, conclut-on chez Barclays Bourse.

Plus généralement, l’indice Gldtons, qui additionne les encours d’une dizaine d’ETF aurifères gagés sur des lingots, affiche un encours toujours supérieur à 2.200 tonnes, contre 2.120 tonnes un mois plus tôt. Signalons aussi que divers bureaux d’études, comme celui d’UBS, ont récemment relevé leurs prévisions à court terme sur l’or aux environs immédiats des 2.000 dollars l’once.

D’un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta écrivaient, dans leur dernier commentaire disponible, que l’once se rapprochait du prochain objectif technique, identifié à 1.930 dollars. Aucune liquidation d’ampleur n’est envisagée avant un retour sur les 1.730 dollars. Triland indique, lui, qu’un support intermédiaire se situe à 1.898 dollars.

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Diplômé de l’EDHEC Business School en 2005, Laurent SCHWARTZ intègre le cabinet d’audit ERNST & YOUNG en 2005 où il travaille pendant 4 ans. Parallèlement, il travaille au sein de l’entreprise familiale créée en 1976 à Strasbourg. Fort de cette expérience et du savoir-faire développé durant ces 40 dernières années, Laurent procède à la refonte du site Internet Gold.fr dédié à l’achat d'or, vente d’or (pièces, lingots, ...), achat or et argent,... qui connaîtra un franc succès dès son démarrage en 2008. Il décide alors de développer un réseau de concessions exclusives: Le Comptoir National de l’Or. Il assure désormais le pilotage stratégique du 1er réseau de France qui compte aujourd’hui pas loin de 60 agences réparties dans toute la France et depuis peu en Allemagne (Breisach). Le Comptoir National de l’Or se positionne aujourd’hui comme le leader incontournable sur le marché de l’Or et des métaux précieux en France.
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