Les dirigeants se voulaient rassurants – voire optimistes. Le sommet de Bruxelles qui s’est tenu le 21 juillet dernier aura au moins eu le mérite de ramener l’euro dans la course d’escargots vers la reprise qui l’oppose au billet vert.
Pourtant, la vérité est ailleurs. Et, encore une fois, c’est l’or qui détient la plupart des vraies réponses. Car, aussi efficace soit-il, le plan d’aide décidé avec ses 158 milliards d’euros (dont 12 milliards pour le rachat de la dette grecque avec décote ou allongement d’échéance), ne change rien à une évidence aussi vieille que la création de la monnaie papier elle-même ; toutes les devises sont, tôt ou tard, vouées à une mort certaine. Pourquoi? Son cours étant indépendant de toute autre valeur que la sienne propre, le métal jaune demeure la seule valeur qui maintienne son aptitude à servir de monnaie d’échange durant les périodes de crise. La faille fatale des devises est de ne reposer sur aucun bien réel (contrairement à l’or).
En tout cas, Ben Bernanke, patron de la FED en détresse, peut crier au loup autant qu’il veut, le fait est que pour les investisseurs (et particulièrement les particuliers), le seul moyen de se prémunir des prochaines et inévitables crises monétaires demeure de sécuriser son épargne dans la solidité de quelques précieuses pièces d’or.
En ce moment, c’est presque un rapport de cause/conséquence qu’on peut établir entre l’impasse relative à la dette américaine et les nouveaux records de l’or.
Certains professionnels vont même jusqu’à affirmer que si le métal jaune a dépassé le seuil historique de 1600 $ l’once (avant de franchir, quelques jours plus tard, la barre tout aussi historique de 1650$) c’est essentiellement en réaction au blocage total des négociations sur la dette américaine, et ce, à quelques jours uniquement de la date limite à laquelle Washington se retrouverait éventuellement dans une situation de défaut.
A l’heure où les américains s’accrochent à l’espoir d’un accord, le billet vert continue toujours de céder du terrain, ainsi que les obligations américaines à long terme, le tout, comme toujours, au bénéfice de l’or. Nic Brown, analyste chez Natixis, le confirme « Il y a en fin de compte deux possibilités : vous avez soit une monétisation de la dette, soit un mouvement vers l’assainissement budgétaire (…). Avant que nous ayons le dernier, le marché anticipera le premier. C’est juste une excellente annonce pour le marché de l’or ».
Les experts de chez Standard Chartered expliquent par exemple que « un autre facteur important est la faiblesse des derniers indicateurs sur l’activité manufacturière, ce qui a alimenté les flux de liquidités en quête de valeurs refuge ». Traduction : que ce soit en Chine en Europe ou aux Etats-Unis, les indicateurs du secteur industriel sont bien inférieurs aux attentes, avec une expansion quasi nulle de l’activité industrielle en juillet. Résultat ; les investisseurs cherchent refuge dans une valeur qui ne risque pas de les décevoir ; l’or.
Les raisons diffèrent, la conclusion est la même ; quand les autres valeurs chutent, l’or répond présent et son cours explose.
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