La douloureuse chute de la Grèce continue ainsi à intensifier la fébrilité des marchés, au moment même où les dirigeants européens peinent à se mettre d'accord sur la nature et le volume de la participation des créanciers privés à un nouveau plan d'aide internationale à Athènes. Le risque immédiat devient ainsi de faire tomber le pays dans le piège fatal du défaut de paiement partiel. De mal en pire, donc. Et aucune solution à l'horizon.
O'Sullivan renchérit, tirant la conclusion logique du moment « Les acteurs de marché sont en mode panique cette semaine ». Il note, par ailleurs, que boosté par les tumultes en zone euro, « le prix de l'or a grimpé durant huit jours consécutifs et a engrangé quasiment 100$ US depuis le 1er juillet ». La crainte d'une contagion de la crise d'endettement vers l'Italie ou l'Espagne a également engendré une flambée des taux obligataires de ces pays, poussant, dans la foulée, les investisseurs à se réfugier dans l'actif le plus sûr en tout temps ; l'or.
De plus, vers la fin de la semaine dernière, la nervosité des investisseurs a atteint son comble lorsque l'agence Moody's a procédé à l'abaissement de la note souveraine de l'Irlande en classe « spéculative ». Bien que la crainte d'une contagion de la crise d'endettement dans toute la zone euro plane sur les marchés mondiaux depuis quelques semaines, la concrétisation de ces inquiétudes ne manque pas de semer un vent de panique généralisé dans la planète économique.Du coup, c'est encore le métal jaune qui en profite.
Suki Cooper (analyste du groupe Barclays Capital) souligne que « les incertitudes croissantes sur les dettes des États européens ont encouragé la montée des prix de l'or, malgré une demande physique traditionnellement faible à ce moment de l'année ». En effet, habituellement, au début de la saison estivale, l'or voit naturellement son cours baisser, prendre des vacances avant de repartir de plus belle à la fin de l'été. Il semblerait que l'année 2011 soit en bonne voie pour instaurer une toute nouvelle tradition, au grand bonheur des amateurs du précieux métal doré.
Et avec l'apparition des prémices d'une crise en Irlande, le cancer de l'endettement confirme son extension à toute la zone euro et l'or en profite pour atteindre le sommet historique de 1615 $ l'once.
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