Les grecs sont incapables –ou ne souhaitent plus- de faire confiance à leur gouvernement qui bataille au cœur d’une crise qui mène le pays à la dérive. Dans ce contexte, protéger sa famille et ses économies devient une priorité absolue. Certains retirent leurs épargnes, achètent quelques lingots et les déposent dans un coffre fort. D’autres investissent dans le métal jaune, en attendant de récolter les fruits de ses placements assurément avisés. Dans tous les cas, l’or semble apporter des éléments de réponses rassurants là où les points d’interrogation se multiplient et s’accumulent.
Les détenteurs des gros comptes ont procédé à la réinjection des sommes retirées dans de l’or physique. Beaucoup d’or physique. L’idée générale dominante étant « plus j’en possède, moins je risque ». Dans un scénario catastrophe où les banques s’effondreraient, les titres et les billets n’auraient plus aucune valeur, contrairement au métal jaune, qui, en toutes circonstances, vaudra son précieux pesant d’or.
La semaine dernière encore, le Premier Ministre grec George Papandreou tentait tant bien que mal de se montrer rassurant, affirmant que son gouvernement était en mesure de sauver le pays. Pourtant rien n’y fait ; les citoyens restent sur leur garde. Pire encore, ils tournent le dos à tout espoir de reprise, préférant se réfugier dans la seule valeur sûre capable d’apporter une réelle forme d’assurance.
Les analystes notent une flambée des ventes de pièces d’or, preuve concrète –si besoin est- que les investisseurs (notamment les particuliers) tentent de protéger leurs économies avec la seule forme d’ « épargne » qui aura toujours de la valeur, l’or.
Le succès des pièces d’or en particulier est dû à l’accessibilité de leurs tarifs ainsi qu’à la facilité de leur stockage (par rapport aux lingots, par exemple). D’ailleurs, les professionnels ne manquent pas de remarquer que, depuis le début de la crise financière qui a secoué la planète, le volume de ventes des pièces d’or a dépassé celui des lingots. Une première en l’occurrence.
Les citoyens procèdent au solde de leurs comptes épargne en Euros afin d’acquérir des pièces d’or, préférant garder des pièces d’or dans leur domicile « comme le faisait les grands-mères durant la deuxième guerre mondiale », comme le souligne un ingénieur en informatique.
D’après la banque centrale grecque, en 2010, les citoyens ont retiré un montant total approchant les 39 milliards d’euros (soit près de 12.3% de l’épargne totale). Encore une fois ; quand le vent de la crise souffle, c’est toujours sous l’aile protectrice du métal jaune que les investisseurs se réfugient
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