Le monde économique assiste, dans une totale impuissance et une sorte de fascination morbide, à la chute anticipée et néanmoins douloureuse du dollar. De son côté l’euro trébuche, s’écroule, tente de se relever mais ne réussit qu’à moitié.
Dans cette course d’escargots des deux devises vers une récupération chimérique, c’est l’or qui s’en sort vainqueur. La flambée du métal jaune reflète avant tout les inquiétudes des investisseurs et leur refus de prendre le moindre risque dans ce climat des plus instables. L’or continue donc d’amasser les records, avec un cours qui dépasse désormais les 1533 $ l’once…de quoi appuyer la prophétie des 2000 $ imminents.
De leur côté, les principales banques centrales y mettent également du leur pour consolider la gloire du métal jaune.
Les achats d’or effectués par les banques centrales de janvier à mars 2011 équivalent à la quantité que ces mêmes institutions ont acquis en 3 fois la même période en 2010. Mais la manœuvre est surtout révélatrice de l’ampleur de la crise, celle qui ravage encore mais aussi celle à venir.
Le Conseil Mondial de l’Or évoque enfin les marchés émergents dont la consommation soutenue tend à cibler « un actif physique qui n’est adossé à aucun émetteur ou contrepartie ».
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