L’or, la valeur refuge
Dans la famille « valeurs sures », j’appelle le membre le plus puissant du moment : l’or.
Quelques chiffres pour nous placer dans le contexte ; en 2000, le prix de l’once frôlait à peine les 300 dollars. Une dizaine d’années plus tard, l’or franchit fièrement le seuil historique des 1 500 dollars (une multiplication de sa valeur par cinq, soit 1 000 euros les 31,10 g). Et, les analystes évoquent déjà le nouveau record de 1 600 dollars d’ici le début de l’année prochaine (2012) comme une évidence mathématique.
Preuve irréfutable que l’or physique est désormais la valeur refuge par excellence ; les banques centrales sont redevenues des acheteurs nets d’or. Du jamais vu depuis plus de deux décennies (1988). Première en ligne, la banque centrale chinoise qui s’est fixée pour but de varier ses grandes réserves de devises par un actif plus tangible.
Connaisseurs et amateurs s’accordent aujourd’hui pour considérer l’or comme une des rarissimes valeurs-refuge complètement fiables et aptes à les protéger dans un climat économique et géopolitique mondial propice à la crise inflationnistes et à l’instabilité générale. Du coup, on vend de l’or, ou on en achète…dans tous les cas, on est assuré de faire une transaction dont le profit est garanti.
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