Depuis l’antiquité, la notion d’or pur à toujours subsisté, notamment chez les Grecs et les Romains. Ces derniers maîtrisaient déjà le procédé d’affinage des Anciens. Dans son recueil “Histoire Naturelle” chapitre XXXIII, Pline l’ancien la décrit comme l’épreuve du feu qui fait prendre à l’or une “couleur ignée et incandescente”.
A cette époque, on surnommait le degré de pureté attribué à l’or par le terme “carat” emprunté directement du mot arabe “quirdt”. Ce mot emprunté aux arabes signifiait “ceratium” en latin, terme qui désignait lui même un poids équivalant au 1/1725° de la livre.
Ainsi, l’or de 24 carats équivalait à de l’or fin. Tandis que l’or de 21 carats exprimait plutôt 21 portions en or alors que les trois portions restantes étaient constituées d’un métal différent.
Ce système de mesure s’est perpétré jusqu’à ce jour où il surnomme les millièmes d’unités. A titre d’exemple, les pièces d’or de 20 francs Napoleon disposent de 900 millièmes équivalent à un total de 1000 millièmes, mais dont 100 parties ne sont pas en or pur.
En termes d’analyse chimique, l’or des dariques ne possède que 3 pour 100 d’alliage naturel. Cet or est par conséquent estimé à 970 millièmes, soit à plus de 23 carats.
Autrement dit, le degré d’affinage des pièces en or pendant l’antiquité s’est toujours basé sur cette moyenne.
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