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La société spécialisée dans le rachat d’or aux particuliers, déchaîne les passions sur internet. Les critiques négatives ont attiré l’attention des avocats qui mettent en garde contre les pratiques de ce type de sociétés.
De nombreux vendeurs d’or amateurs ont donc été désagréablement surpris par le prix de rachat proposé par Or Postal. Comme cette cliente, qui se plaint, sur un forum de discussions, de recevoir un paiement de 34,45 euros sur un ensemble d’objet évalué à 317,85 euros par un bijoutier. Or Postal avoue la pratique à demi-mot : «Nous offrons des avantages considérables comme le côté pratique, la confidentialité, la sécurité et une analyse haute précision des objets que nous recevons. Il est clair que ces avantages supplémentaires ont un prix. De ce fait, les clients qui sont uniquement à la recherche du meilleur prix pour leur or s’en sortiraient sans doute mieux en allant de prêteurs sur gage en prêteurs sur gage, pour comparer et négocier le meilleur prix possible», estime un porte-parole.Ce dernier en profite au passage pour rejetter les accusations de dégradation volontaire des bijoux lors de l’évaluation, afin d’en faire baisser la valeur. «Les objets peuvent être endommagés, chose qui est indiquée aux clients de façon claire dans les conditions générales qu’ils sont invités à consulter avant l’envoi de leurs bijoux », tranche la société.«Tout est écrit dans les conditions de ventes», confirme maître Sylvie Pluvinage. Si c’est signé, c’est trop tard. Il n’y a pas de recours possible», explique l’avocate. Seul réconfort pour les clients déçus : une affaire portée en justice le sera en France, bien que le siège social de la compagnie soit basée sur l’Ile de Man, territoire figurant sur la liste des paradis fiscaux…
Malgré ces critiques, Or Postal reste un acteur incontournable du marché du rachat d’or aux particuliers. La société avance 150.000 clients en Europe, et fait état d’une «forte demande» ainsi que d’une «croissance impressionnante». Son principal concurrent, Gold by Gold, bénéficie d’un avis moins négatif de la part des professionnels de la justice. La société française, active sur le même créneau depuis janvier dernier, propose un contrat de vente jugé plus clair: «les conditions générales stipulent que le client est libre d’accepter ou de refuser l’offre de rachat. Et c’est seulement dans ce cas que le versement de l’argent est effectué. C’est mieux », confirme Sylvie Pluvinage.
Mais cette dernière appelle toutefois à la vigilance. Avec une once qui touche les 1400 dollars, d’autres sociétés de ce genre devraient voir le jour. D’autant plus que le potentiel du marché est grand. «Il y a environ 400 tonnes d’or détenu par les particuliers. Et les plus jeunes ont tendance à le liquider», note Jean-Bernard Guyon, consultant auprès de Comodities AM. Un seul conseil, donc, pour éviter les mauvaises surprises : «lire attentivement les conditions générales de ventes avant de s’engager avec ces sociétés», rappelle l’avocate
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