A contre tendance, les métaux de base échangés au London Metal Exchange de Londres ont accentué leurs gains. Pourtant, l’activité manufacturière a reculé en Chine pour la première fois en 16 mois et les Etats-Unis ont continué à détruire des emplois. Mais les industriels préfèrent constater la progression continue de la demande face à une production qui augmente lentement.
Baromètre du marché, les cours du cuivre ont grimpé mercredi jusqu’à 7527 dollars la tonne, un niveau plus vu depuis la fin avril. L’ étain a accéléré sa progression cette semaine, franchissant le seuil de 20.000 dollars la tonne pour la première fois depuis près de deux à 20.900 dollars. L’ aluminium est également monté à son plus haut depuis plus de trois mois (2215 dollars la tonne). Le nickel,le zinc et le plomb ont aussi touché des niveaux plus vus depuis courant avril, s’établissant respectivement à 22.140 dollars, 2136 dollars et 2198 dollars la tonne.
L’or bondit
Sur les marchés des métaux précieux, la vedette était l’or. Le métal jaune a bénéficié d’une annonce phare de la Banque centrale de Pékin. Cette dernière va autoriser plus de banques commerciales du pays à importer et à exporter de l’or, ce qui représente une ouverture vers la libéralisation du marché en Chine. Le pays est le premier producteur mondial et le deuxième plus gros consommateur. Les cours de l’or, qui avaient chuté la semaine précédente, se sont ressaisis : sur le London Bullion Market, l’once a fini à 1207,75 dollars vendredi au fixing du soir, contre 1169 dollars le vendredi précédent. Le métal jaune bénéficiait en plus de son statut de valeur refuge avec le regain d’inquiétude sur la reprise économique aux Etats-Unis.
L’argent a suivi le mouvement. Le métal gris a fini à 18,30 dollars vendredi. A l’inverse, platine et palladium ont souffert des mauvais chiffres de l’emploi américain et des ventes mitigées des constructeurs automobiles américains en juillet. L’once de platine a fini à 1571 dollars tandis que celle de palladium clôturait à 491 dollars.
Le blé s’envole
Sur le marché à terme de Chicago, la semaine a été agitée. La Russie, troisième exportateur mondial de blé, a annoncé jeudi la suspension de ses exportations jusqu’à la fin de l’année, et à partir du 15 août. La nouvelle a fait grimper le contrat de blé pour livraison en septembre de 8%, à 7,8575 dollars le boisseau. Du jamais vu depuis août 2008. Les investisseurs ont l’œil rivé sur les sécheresses en Russie, en Ukraine ou encore au Kazakhstan, où les récoltes sont dévastées.
Les prix du maïs et des graines de soja sont aussi montés à 4,1250 dollars le boisseau pour le premier et 10,05 dollars pour le second.
De leurs côtés, les cours du cacao se sont repliés. Laurent Gbagbo, président de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a assuré que son pays visait une production nationale de 2 millions de tonnes par an d’ici à cinq ans en cas de réélection. Sur le Liffe de Londres, la tonne pour livraison en septembre cotait 2202 livres sterling vendredi contre 2279 une semaine plus tôt.
Source : http://www.lefigaro.fr/matieres-premieres/2010/08/09/04012-20100809ARTFIG00323-ble-et-or-retrouvent-des-sommets.php
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